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Bodycount élevé chez la femme – Est-ce si grave ?

Dans une société où les standards amoureux et sexuels évoluent à grande vitesse, la question du « bodycount », c’est-à-dire le nombre de partenaires sexuels d’une personne, continue de susciter de vifs débats. Et lorsqu’il s’agit des femmes, cette donnée prend une coloration bien particulière, teintée de jugements sociaux, de stéréotypes culturels et de pressions morales. Mais concrètement : est-ce qu’un bodycount élevé chez une femme est vraiment problématique ? Ou bien est-ce le reflet d’une liberté assumée, encore mal digérée par les normes collectives ?

Une définition technique… et un poids symbolique

Le « bodycount », souvent utilisé dans un registre informel voire péjoratif, désigne tout simplement le nombre de partenaires sexuels qu’une personne a eus. Pour les hommes, cette notion est souvent valorisée comme un symbole de virilité, voire de pouvoir de séduction. Pour les femmes, en revanche, ce même chiffre est plus fréquemment associé à un prétendu manque de sérieux, une instabilité émotionnelle, ou une prétendue « légèreté ». Cette asymétrie est au cœur du problème.

Historiquement, la sexualité féminine a été surveillée, contrôlée, moralement encadrée. Une femme « trop expérimentée » suscitait méfiance, rejet ou suspicion. Même aujourd’hui, dans des sociétés modernes et libérales, le bodycount reste un sujet délicat – surtout lorsqu’il dépasse certains seuils arbitraires (souvent fixés par des critères flous, voire sexistes).


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Le poids du jugement social

Beaucoup de femmes hésitent à révéler leur nombre de partenaires sexuels à leurs partenaires, par peur du jugement. Ce réflexe est le fruit d’un double standard encore très présent : un homme « expérimenté » est perçu comme désirable, une femme « trop expérimentée » peut l’être beaucoup moins.

Certaines études sociologiques et témoignages de terrain montrent que les femmes ayant un bodycount élevé sont parfois considérées comme moins « fiables » pour des relations sérieuses. Ce préjugé, pourtant infondé, repose sur l’idée fausse que la multiplicité des expériences serait incompatible avec l’attachement sincère, la fidélité ou l’investissement émotionnel.

Le regain d’intérêt pour la notion de bodycount dans les discussions publiques ne vient pas de nulle part. Ces dernières années, le concept a été fortement amplifié par certains influenceurs issus des sphères dites “masculinistes” ou “conservatrices”, à commencer par les figures de l’alpha male (comme Alex Hitchens, souvent associé à la rhétorique red pill) et les ambassadrices du modèle tradwife (telles que Thaïs d’Escufon en France).

Le rôle des “male alpha” : une masculinité basée sur la domination

Des figures comme Alex Hitchens cultivent une image d’hommes dominants, stratégiques, souvent dans une logique de contrôle des dynamiques relationnelles. Pour eux, le bodycount d’une femme est un indicateur central de sa “valeur sur le marché sexuel”. Plus il est élevé, plus elle serait, selon cette logique, “dévaluée” aux yeux d’un homme qui cherche une relation sérieuse.

Cette vision ultra-compétitive des rapports hommes-femmes réduit les individus à des statistiques, et la sexualité à un jeu de pouvoir. Elle induit une suspicion constante envers la liberté sexuelle des femmes, perçue non comme un choix personnel, mais comme un danger pour l’ordre masculin. C’est dans ce cadre que le bodycount devient une obsession : il sert de filtre moral pour évaluer qui est “fréquentable” ou non.

Ce discours, bien qu’extrême, séduit une partie de la jeunesse masculine en quête de repères, notamment dans des contextes d’insécurité affective ou d’échec amoureux. Mais il entretient surtout des injonctions toxiques et une perception archaïque de la féminité.

Les “tradwives” : la pureté érigée en idéal

À l’opposé apparent — mais en réalité dans une parfaite complémentarité idéologique — on trouve le courant des tradwives (épouses traditionnelles), incarné en France par des personnalités comme Thaïs d’Escufon. Ces femmes revendiquent un retour aux rôles genrés, à la pudeur, à la fidélité comme “valeur” supérieure, et souvent à une sexualité réservée exclusivement au mariage.

Dans ce cadre, une femme qui a eu de multiples partenaires serait perçue comme ayant “dilué” sa valeur affective et son attachement futur. Le bodycount est alors présenté non seulement comme un critère moral, mais comme une barrière à la stabilité conjugale. Ces influenceuses glorifient la pureté, le contrôle de soi, la retenue… et alimentent ainsi l’idée que toute femme ayant un passé sexuel riche est incompatible avec un projet “sérieux”.

Ce discours s’inscrit dans une stratégie culturelle plus large : réhabiliter des modèles familiaux traditionnels et redonner au couple une place sacrée. Mais il le fait en entretenant des clivages et des injonctions culpabilisantes, notamment vis-à-vis des femmes qui n’entrent pas dans ces cases.

Un même récit, deux faces d’une même pièce

Que ce soit par les alpha males ou les tradwives, la montée en puissance du bodycount comme sujet central dans les relations amoureuses n’est pas anodine. Ces deux pôles — faussement opposés — partagent une vision fixiste des rôles genrés : l’homme décide, la femme se conforme. Dans cette logique, la sexualité féminine ne peut être pleinement libre sans être jugée ou sanctionnée.

Ce regain de popularité du bodycount révèle donc bien plus qu’un débat sur les mœurs : c’est le symptôme d’un retour en force de visions conservatrices, qui, sous couvert de “vérités biologiques” ou “valeurs familiales”, cherchent à imposer des normes restrictives à des générations pourtant de plus en plus ouvertes et indépendantes.

Une sexualité riche ne rime pas avec instabilité

Il est important de rappeler qu’un nombre élevé de partenaires ne signifie ni déséquilibre affectif, ni trouble émotionnel, ni incapacité à aimer ou à s’engager. Au contraire, pour certaines femmes, une vie sexuelle riche est le résultat :

  • d’un désir d’exploration sincère ;
  • d’une confiance en soi assumée ;
  • ou simplement d’un parcours amoureux non linéaire.

Ce chiffre peut aussi refléter une période de vie spécifique (célibat prolongé, phase post-rupture, expérimentation…) et ne dit rien, en soi, de la valeur d’une personne.

Ce que le bodycount ne dit pas

Il est essentiel de rappeler que le bodycount ne dit rien de très pertinent sur la qualité d’une personne, son niveau de respect, de loyauté, ou ses valeurs personnelles. Il ne préjuge en rien de sa capacité à s’engager, à être fidèle, à aimer profondément.

Il ne reflète ni les motivations, ni les circonstances, ni les valeurs intimes de la personne concernée. Une femme peut avoir eu plusieurs partenaires pour des raisons diverses : exploration, curiosité, désir, rencontres sincères, ruptures successives… Ou tout simplement parce qu’elle en avait envie, en tant qu’adulte libre et responsable.

Le rôle des hommes : entre jugement et paradoxe

Fait révélateur : de nombreux hommes continuent de dire qu’ils préfèrent les femmes « peu expérimentées », tout en vantant leur propre « palmarès ». Ce paradoxe illustre le malaise persistant face à la sexualité féminine active. Certains hommes peuvent même idéaliser une forme de « pureté » ou de « réserve » chez leur partenaire, par peur de comparaison, d’insécurité ou d’ego blessé.

Mais à l’heure où les rôles genrés sont remis en cause, ce type de raisonnement semble de plus en plus désuet. Une sexualité épanouie n’est pas un « défaut », c’est un apprentissage, une expérience de soi et une forme d’émancipation.

Un chiffre qui ne devrait pas définir

Réduire une femme à son bodycount, c’est ignorer tout ce qui constitue son humanité : son intelligence, sa tendresse, son humour, sa profondeur, ses blessures, ses rêves. Cela revient à résumer une vie entière à une statistique tronquée, décontextualisée, sans nuance.

Or, ce qui fait la richesse d’une personne, ce n’est pas combien de partenaires elle a connus, mais comment elle aime, comment elle respecte, comment elle grandit dans ses relations. Juger une femme sur cette base, c’est perpétuer un schéma archaïque, profondément injuste et non représentatif de la complexité humaine.

Les risques du jugement : une pression néfaste

Ce tabou pèse lourd sur la santé mentale de nombreuses femmes. Craindre le jugement, cacher son passé, se sentir coupable ou « sale » d’avoir vécu librement sa sexualité sont des sources de mal-être fréquentes. Cela crée des relations biaisées, où la transparence est impossible, où l’on commence à aimer en se dissimulant.

Une relation saine repose sur la confiance, la compréhension, et l’accueil du passé de l’autre sans le diaboliser. Le dialogue, l’écoute, l’absence de honte sont les piliers d’un lien amoureux mature.

Faut-il en parler dans un couple ?

La question du bodycount n’a aucune obligation morale à être évoquée dans un couple. Si les deux partenaires en ressentent le besoin, dans un cadre bienveillant, pourquoi pas. Mais il ne doit jamais être une « question piège », ni une épreuve de validation. Chacun a droit à son intimité, à ses étapes de vie, et à l’évolution de son parcours.

Tableau : Bodycount élevé chez la femme – Mythes vs Réalités

Mythe répanduRéalité nuancée
« Elle a couché avec beaucoup de mecs, elle est instable »Une vie sexuelle variée ne signifie pas un manque d’équilibre émotionnel
« Elle ne saura pas être fidèle »La fidélité dépend des valeurs, pas du passé sexuel
« Elle ne respecte pas son corps »Le respect de soi passe aussi par l’écoute de ses envies
« Elle n’est pas sérieuse »Le nombre de partenaires ne dit rien de l’engagement potentiel
« Elle est forcément traumatisée ou blessée »Le désir d’explorer peut venir d’un épanouissement et non d’un vide émotionnel
« C’est un mauvais exemple pour d’autres femmes »Le choix de vivre sa sexualité librement peut être un acte d’indépendance inspirant

Conclusion

Le bodycount chez la femme ne devrait jamais être utilisé comme un critère de jugement moral. Ce chiffre ne résume ni la qualité d’une personne, ni sa valeur affective, ni sa capacité à aimer ou à être aimée. Derrière chaque histoire, il y a un vécu unique, une somme d’expériences parfois joyeuses, parfois douloureuses, mais toujours personnelles.

Dans un monde où l’on parle d’égalité, de liberté, de respect du corps et du consentement, il est grand temps de délier la sexualité féminine de la honte, de la suspicion ou du contrôle. Une femme a le droit de vivre son corps comme elle l’entend, sans devoir se justifier, se cacher ou s’excuser.

En fin de compte, le bodycount n’est ni une médaille, ni une faute. C’est un détail. Ce qui compte, c’est ce que l’on construit aujourd’hui avec les autres – et surtout avec soi-même.


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