Comment répondre si on me dit WSG ?

Tu reçois un « WSG ? » en plein après-midi et tu ne sais pas quoi répondre ? T’as déjà vu cette abréviation dans une bio Tinder, un snap ou un DM Instagram sans vraiment comprendre ce que ça cache ? Tu n’es pas seul. Et surtout, tu fais bien de chercher à comprendre avant de répondre n’importe quoi.

Aujourd’hui, on va décortiquer ce petit sigle de trois lettres qui dit plus qu’il n’en a l’air. Car oui, “WSG”, c’est bien plus qu’un simple « salut ».

WSG, c’est quoi exactement ? (Définition + contexte)

WSG, c’est l’abréviation de « What’s good ? », qu’on peut traduire simplement par « Quoi de neuf ? », « Qu’est-ce qui est bon ? » ou « Qu’est-ce qui se passe ? ».

Mais attention : on n’utilise pas « WSG » comme on utilise « ça va ? ». Ce n’est pas une vraie question de santé ou d’humeur. C’est une ouverture, une invitation à échanger. Et surtout, c’est codé : l’intonation, le contexte, l’heure de l’envoi et la personne qui l’envoie peuvent tout changer.

Tu peux le lire comme :

• Une manière décontractée de prendre des nouvelles
• Une tentative de flirt (notamment sur les applis comme Tinder, Tindere, Tindeer…)
• Un simple message test pour voir si tu vas répondre

Et parfois, juste un bruit de fond social, comme on envoie un “yo” ou un “salut mec”.

Origines et culture : pourquoi WSG est partout ?

Le « WSG » vient de l’argot américain, en particulier du AAVE (African American Vernacular English). C’est dans la culture hip-hop, urbaine et plus récemment sur Snapchat, TikTok et Tinder que l’expression a explosé.

Aujourd’hui, les jeunes générations l’utilisent pour initier une vibe, sans se prendre la tête, sans poser une question trop formelle. WSG a l’air chill, friendly, un peu joueur… mais il attend une réponse rapide.

Et souvent, celui ou celle qui l’envoie cherche à évaluer ton énergie, ta répartie, ton niveau d’humour, ton style.

C’est un test, ni plus, ni moins.

WSG : ce qu’il ne faut surtout pas faire

Avant de te donner des idées de réponses, il y a des erreurs fréquentes à éviter :

• Ignorer le message (sauf si tu veux envoyer un message clair… que tu n’es pas intéressé)
• Répondre “et toi ?” trop vite : trop classique, pas engageant
• Sortir un pavé trop sérieux alors que le message est léger
• Manquer de timing : répondre 3 jours plus tard casse l’ambiance

Répondre à WSG, c’est un peu comme servir un service au tennis. Il faut le bon angle, le bon moment, la bonne intensité.

Les meilleures réponses à WSG selon l’intention

🤝 Tu veux rester neutre et poli ?

Parfait si tu ne connais pas encore bien la personne ou si tu veux rester en surface.

• “Tranquille, et toi ?”
• “Pas grand-chose, je chill. Et toi ?”
• “Je mate une série. Tu recommandes quoi en ce moment ?”

😏 Tu veux flirter subtilement ?

Là, il faut mettre un peu de fun, de mystère ou d’auto-dérision.

• “Tout est bien depuis que j’ai vu ton message 😌”
• “Ma playlist, ma pizza et peut-être toi. WSG toi ?”
• “Rien d’exceptionnel… mais je peux t’inclure dans ma soirée si t’es dispo 😉”

😂 Tu veux être drôle (et te démarquer direct)

Idéal si tu sens que la personne en face aime le second degré ou l’humour absurde.

• “Apparemment, pas mon wifi 😤”
• “Mon chien m’écoute plus que mes ex. WSG toi ?”
• “J’essaye de ne pas manger mes snacks avant midi. J’échoue.”

🧠 Tu veux créer une accroche originale

Si tu veux initier une vraie conversation, pas juste envoyer un ping.

• “Je réfléchis à pourquoi les gens demandent WSG au lieu de ‘Comment tu vas ?’. Tu votes pour quelle team ?”
• “Je m’interroge sur les aliens. Tu crois qu’ils swipent sur Tinder eux aussi ?”

😒 Tu veux répondre sans vraiment t’engager

Tu veux être poli, mais tu n’as ni l’envie ni l’énergie pour un vrai échange.

• “Rien de ouf. Et toi ?”
• “Tu sais, le quotidien quoi… métro, boulot, dodo.”
• “Ça dépend, t’as une bonne nouvelle à m’annoncer ?”

Répondre avec tact selon le niveau de proximité

C’est essentiel. La réponse à WSG ne sera pas la même selon que :

• C’est un inconnu sur Tinder → on teste le terrain
• C’est un crush → on cherche à accrocher, créer du flirt
• C’est un pote → on rigole ou on partage une anecdote
• C’est un collègue ou une connaissance → on reste sobre

👉 Toujours calibrer ta réponse à qui te parle, comment, quand, et pourquoi.

Exemple de mini dialogues WSG réussis

Cas 1 : flirt Tinder

• « WSG ? »
• « Toi, si t’as une bonne idée de date 😉 »

Cas 2 : pote du lycée

• « WSG bro ? »
• « Je survis au taf. Toi ? Toujours en train de grinder ? »

Cas 3 : match Snap récent

• « WSG ? »
• « Je fais une sieste émotionnelle entre deux cafés ☕️. Tu veux en parler ? »

Cas 4 : crush distant

• « WSG ? »
• « Je me demandais justement ce qui te ferait plaisir ce soir… »

Astuce bonus : détourne la question à ton avantage

Répondre à WSG, c’est aussi l’occasion de guider la conversation. Voici comment détourner le message pour enchaîner naturellement :

• « WSG ? » → “Rien de ouf, mais j’ai besoin d’un avis : sushi ou burger ce soir ?”
• « WSG ? » → “Je pensais justement à ce resto que j’ai jamais testé. Tu connais ?”
• « WSG ? » → “Je viens de voir un truc trop chelou, faut que je te montre…”

L’objectif, c’est d’aller plus loin que “ça va” ou “rien”. Il faut créer du rebond, une accroche, une complicité.

WSG, c’est pas juste trois lettres. C’est un game opener.

Le “WSG” n’est pas un message creux. C’est une ouverture, un décodeur social, et parfois une invitation à jouer.

Dans le dating game moderne – Tinder, Snap, Instagram, TikTok DM – les gens ne cherchent pas des discussions profondes tout de suite. Ils veulent des signaux. De l’énergie. Du répondant.

Et répondre intelligemment à un “WSG ?”, c’est ta première carte à jouer.

Tu n’as pas besoin d’être un.e comique professionnel.le. Il suffit d’avoir :

• une réponse adaptée à la vibe
• un peu de personnalité
• une intention claire (ou subtile)

Parce qu’en vérité, derrière chaque “WSG ?” se cache une question plus profonde :

“Tu veux jouer le jeu ? Tu veux connecter ou pas ?”

Et ça, c’est à toi de répondre.