Prostitution à Tunis – Réalité du sexe en Tunisie
La Tunisie, souvent présentée comme l’un des pays arabes les plus ouverts du Maghreb, reste pourtant prise dans une série de paradoxes sociaux et moraux. Parmi eux, la question de la prostitution occupe une place brûlante : tolérée dans certaines zones, interdite ailleurs, réprimée mais omniprésente, le sexe à Tunis et en Tunisie se pratique dans le flou, entre clandestinité, hypocrisie sociale et organisation de plus en plus numérique. Derrière les discours de morale et de pureté religieuse, le marché du sexe tunisien vit, s’adapte, prospère, malgré les pressions.
Une exception légale : le quartier Sidi Abdallah Guech
Tunis abrite l’un des derniers quartiers de prostitution légale du monde arabe : Sidi Abdallah Guech, situé en pleine Médina. Ce quartier historique, dont l’existence remonte à l’époque coloniale, fonctionne sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, avec un encadrement strict des prostituées. Celles qui y travaillent sont officiellement fonctionnaires de l’État, avec carnet de santé, examens réguliers, taxes à payer, horaires et lieux fixes.
C’est un monde à part, quasi hors du temps, où les femmes vivent recluses, protégées par des murs, accessibles seulement à ceux qui connaissent le rituel. L’entrée dans le quartier est réglementée, surveillée, souvent filtrée par les policiers ou les anciens du coin. Là, le sexe se vend à bas prix, mais dans un cadre légal, presque ritualisé.
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Mais ce système est en voie de disparition. Depuis la révolution de 2011, de nombreuses voix religieuses et conservatrices exigent sa fermeture. Les tentatives d’agression contre les maisons closes se sont multipliées, poussant beaucoup de prostituées à se retirer. Résultat : la prostitution légale en Tunisie est en recul, poussant les travailleuses du sexe dans la clandestinité, sans protection ni droit.
Prostitution clandestine : quand le sexe se digitalise
En dehors de Sidi Abdallah Guech, toute prostitution est théoriquement illégale. Mais dans les faits, elle est omniprésente. À Tunis, dans les villes du littoral (Sousse, Monastir, Hammamet) ou même à l’intérieur des terres, des réseaux informels organisent des rencontres sexuelles tarifées, souvent sous couvert de services de compagnie, de massages, ou de “rencontres amicales”.
Les réseaux sociaux sont devenus les outils principaux de ce marché. Facebook, Instagram, Snapchat, Telegram : les profils d’escort tunis apparaissent sous des pseudonymes, avec des codes visuels précis, des stories explicites, des tarifs déguisés. Certaines femmes se présentent comme “modèles”, “danseuses privées”, ou “accompagnatrices”. Le sexe s’y vend en messages privés, à des clients initiés, souvent recommandés.
Les prix varient : entre 100 et 300 dinars pour une passe, parfois plus si la cliente est étrangère ou si le rendez-vous inclut un hôtel ou un déplacement. Les zones actives à Tunis sont Bardo, Ennasr, Ariana, mais aussi les quartiers huppés comme Berges du Lac. Là, des appartements sont loués à la journée, transformés en lieux de rendez-vous.
Les hommes aussi sont concernés. Des gigolos ou escorts masculins apparaissent sur des forums privés, ciblant une clientèle féminine ou homosexuelle. Le tout se fait sous le radar, dans une société où l’homosexualité reste criminalisée, et où la sexualité féminine est encore taboue.
Djerba : le nouveau carrefour du sexe tunisien
Si Tunis reste le cœur historique de la prostitution tunisienne, Djerba est devenue un nouveau point chaud du sexe au sud du pays, particulièrement depuis la croissance du tourisme international. Sur cette île prisée pour ses plages et son charme méditerranéen, un autre marché se développe : celui de la sexualité tarifée, entre jeunes hommes locaux, prostituées de passage et touristes en quête d’expériences charnelles.
Des jeunes hommes appelés “bungaboys” ou “roméo gigolos” se spécialisent dans la séduction sexuelle de femmes étrangères, souvent âgées, seules, ou divorcées, venues d’Europe. Les services peuvent aller de la simple compagnie romantique jusqu’à la prostitution déguisée, parfois en échange de cadeaux, de transferts d’argent, ou d’un mariage temporaire. Certains développent une vraie stratégie de rentabilisation sentimentale.
En parallèle, des escort girls migrantes (subsahariennes, maghrébines) opèrent sur l’île, souvent hébergées dans des hôtels ou appartements en location courte durée. Djerba devient ainsi un hub discret du tourisme sexuel, nourri par l’économie locale, toléré tant qu’il reste invisible. Là encore, la loi ne dit rien, mais les faits parlent d’eux-mêmes.
Le cadre légal : rigide, contradictoire, inefficace
Le droit tunisien en matière de sexualité est clair : le sexe hors mariage est interdit, la prostitution en dehors des zones autorisées est punie, le racolage est un délit. Mais l’application de ces lois est arbitraire. Les prostituées clandestines sont les premières à subir les rafles, les gardes à vue, les violences policières. En revanche, les clients sont rarement inquiétés, surtout s’ils sont influents.
Il existe une vraie hypocrisie sociale : tout le monde sait que la prostitution existe, mais personne ne veut l’assumer publiquement. Cette situation entretient une précarité extrême pour les travailleuses du sexe, souvent sans protection, sans accès aux soins, sans recours juridique. La majorité travaille dans la peur : peur des arrestations, peur des clients violents, peur des réseaux mafieux qui contrôlent certains quartiers.
Les associations de défense des droits sexuels alertent régulièrement sur la montée des violences, des viols non déclarés, du chantage, de l’exploitation, notamment chez les mineures. Mais les réponses politiques restent faibles, freinées par le conservatisme ambiant et le poids religieux.
Sexe, pauvreté et stratégie de survie
La prostitution en Tunisie, comme ailleurs, est largement alimentée par la pauvreté, le chômage, les inégalités de genre. Beaucoup de jeunes femmes se tournent vers ce travail faute d’alternatives. Des étudiantes, des mères célibataires, des femmes divorcées se retrouvent sur les routes du sexe pour payer un loyer, financer les études de leurs enfants, ou simplement survivre dans une société qui leur ferme toutes les autres portes.
Certaines choisissent ce travail par calcul économique. D’autres y sont forcées par la nécessité. Mais toutes témoignent de l’isolement, du mépris, du danger. Le regard social sur la prostituée est encore extrêmement dur, marqué par la honte, la stigmatisation, l’exclusion.
Et pourtant, la demande ne faiblit pas. Le sexe en Tunisie, comme ailleurs, est un produit recherché. Discret, mais constant. Qu’il soit vendu à Sidi Abdallah Guech, proposé sur Instagram, ou marchandé dans les bars de Djerba, le sexe tarifé fait partie intégrante de la Tunisie contemporaine, même si elle refuse de l’admettre.
Conclusion : hypocrisie d’État, désir de société
La prostitution à Tunis et en Tunisie est le reflet d’une société en tension entre modernité et conservatisme, entre besoin de libération sexuelle et enfermement moral. Le pays reste l’un des rares à avoir gardé une prostitution légale encadrée, mais la tendance est au recul, à la clandestinité, à la précarisation.
Les réseaux numériques ont changé la donne : le sexe se vend maintenant en ligne, par images, par messages, par codes. Plus difficile à contrôler, plus dangereux, mais aussi plus rentable. Et face à ce marché, les autorités ferment les yeux, tant que cela ne fait pas de scandale.
Le débat sur la régularisation, la décriminalisation, la protection des travailleuses du sexe est encore marginal. Trop tabou. Trop brûlant. Mais tant qu’on refusera de regarder cette réalité en face, la prostitution tunisienne continuera d’exister dans l’ombre, entre fantasme, nécessité, et non-dits.
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