Shallowing : Découvrez la pratique qui va décupler votre plaisir

Il y a quelques années encore, j’ignorais totalement l’existence du shallowing. Et puis un jour, entre deux discussions animées avec des amies sur les plaisirs du sexe et les blocages qu’on pouvait ressentir, ce mot est sorti. Intriguée, j’ai cherché, testé, expérimenté, et je peux te le dire aujourd’hui : cette pratique a tout simplement changé ma manière de faire l’amour, et surtout ma manière de ressentir.

Alors, si toi aussi tu veux redonner à ta sexualité une dimension plus sensorielle, plus vibrante, et te reconnecter avec les vraies zones de plaisir, reste avec moi.

Le shallowing, c’est quoi exactement ?

Le terme vient de l’anglais shallow, qui signifie “peu profond”. Shallowing, c’est donc l’art d’une pénétration volontairement superficielle, qui se concentre sur les premiers centimètres du vagin. Et c’est justement là que la magie opère.

Pourquoi ? Parce que 90 % des terminaisons nerveuses du vagin se situent… à l’entrée. Oui, tu as bien lu. Ce qu’on croyait être une étape « préliminaire » ou un simple passage vers une pénétration plus « complète », est en fait une zone ultra-sensible, capable à elle seule de provoquer une excitation folle, et même des orgasmes intenses.

Le plaisir sans pression : une autre manière de faire l’amour

Ce que j’adore avec le shallowing, c’est que cette pratique casse complètement les codes de la sexualité performative. Fini le “plus profond c’est mieux”. Ici, l’objectif n’est pas d’atteindre le fond, mais de rester en surface… et d’y rester longtemps.

Ce n’est pas une simple technique, c’est une nouvelle philosophie du plaisir. On ralentit, on savoure. Les mouvements sont plus courts, souvent circulaires ou en bascule, comme une danse douce entre deux corps. On explore avec le gland, les doigts, un gode-ceinture ou même la langue, selon les envies. Le but ? Stimuler cette zone d’entrée du vagin, mais aussi le clitoris et toute la vulve si l’envie y est.

Et plus besoin de se contorsionner dans des positions acrobatiques : des positions simples comme celle de la cuillère, ou assis l’un en face de l’autre, permettent un contrôle total de la profondeur. On devient maître·sse de l’intensité, de la cadence, des sensations.

Pourquoi ça fonctionne aussi bien ?

Le shallowing active la zone G, souvent négligée dans les va-et-vient traditionnels trop rapides ou trop profonds. Cette zone, quand elle est stimulée lentement, déclenche une montée de plaisir progressive, mais intense. On est sur un terrain hyper réceptif, un peu comme si chaque pression était un frisson sous la peau.

Ce que j’ai remarqué aussi, c’est à quel point cette pratique renforce la connexion émotionnelle dans le couple. Le regard compte, la respiration se synchronise, on prend le temps de se dire ce qu’on aime, ce qu’on ressent. C’est une danse à deux, un vrai dialogue corporel.

En solo ou à deux : tout est possible

L’un des plus gros avantages du shallowing, c’est que tu peux le pratiquer seule, avec tes doigts, un vibromasseur ou un jouet en verre à la forme incurvée. Je recommande particulièrement un modèle avec une tête vibrante douce, ou une ventouse clitoridienne pour un combo explosif. Le shallowing peut même être une première étape vers le squirting, si tu explores ta zone G avec patience et excitation.

En duo, c’est un terrain de jeu idéal pour les caresses, les mots doux, les expérimentations. Et surtout, c’est une pratique parfaite pour les personnes ayant des douleurs à la pénétration, comme en cas d’endométriose, de dyspareunie ou de vaginisme. La pression est plus douce, la zone reste accessible sans provoquer de gêne, et l’on retrouve peu à peu confiance en son corps.

Sextoys & shallowing : le combo gagnant

Voici mes recommandations perso pour accompagner le shallowing :

Shallowing et communication érotique

Ce que le shallowing m’a appris, c’est à parler. Oui, à mettre des mots sur le plaisir. Parce que cette pratique, tout en subtilité, invite naturellement au dialogue. Un soupir, un regard, un “encore” murmuré… ou plus clairement : “ralentis”, “reste là”, “c’est parfait comme ça”.

On n’a plus besoin d’aller vite pour prouver quoi que ce soit. Le plaisir vient d’une complicité qui se construit dans la lenteur et l’écoute. Et à deux, c’est une redécouverte de la sensualité. Les couples qui s’ennuient un peu dans leur sexualité classique trouvent dans le shallowing une porte ouverte vers de nouvelles sensations.

Et si on redéfinissait ce qu’est « faire l’amour » ?

Pendant longtemps, la pénétration profonde a été vue comme l’objectif ultime. Mais avec le shallowing, on comprend qu’il n’y a pas de hiérarchie dans les pratiques. On peut jouir sans jamais aller “au fond”. Et surtout, on peut faire l’amour autrement, plus doucement, plus consciemment.

Le shallowing s’intègre parfaitement dans une sexualité inclusive, bienveillante et attentive. On n’est pas dans la performance, on est dans l’attention. Et ça change tout.

Pour aller plus loin…

Envie de prolonger l’exploration du plaisir ? Voici quelques pistes :

• Associer le shallowing au pairing (stimulation du clitoris pendant la pénétration superficielle)
• Varier les mouvements : tapotements, pressions, cercles, hula-hoop de bassin
• Jouer avec les températures (sextoys chauds ou froids)
• Explorer les mots et les fantasmes autour du candaulisme (eh oui, voir l’autre se faire plaisir est incroyablement excitant)
• Repenser la notion de “préliminaires” : et si le shallowing était LE rapport en lui-même ?

Je te le dis sans détour : le shallowing, c’est une révolution douce. Une manière de reprendre le pouvoir sur son plaisir, de redécouvrir son corps, et de tisser des liens sensuels profonds, là où on ne s’y attendait pas. Alors, prête à essayer ?